Carnage.[PV Okami]

« Mademoiselle nous sommes arrivée. »

karin déposa un regard fatigué sur l’homme qui s’adressait à elle. Il avait ouvert la porte du convoi et ses yeux scrutaient l’ombre qui se tenait derrière elle. La kunoichi pouvait voir que la brume enveloppait tout le bas du corps de leur guide, elle frissonna avant de lui adresser un doux sourire.

« Je vous remercie. »

L’homme referma la porte de la calèche et repris la route. Karin sortit la tête de la fenêtre pour découvrir les immenses portes du village caché de Kiri, puis, reposa son regard sur la personne qui se tenait à ses cotés.
Karin était revenue à Oto après que Sasuke et elle se soit séparés ainsi que tout le reste de l’équipe. Pour y faire alors une découverte des plus macabre. Elle avait retrouvé son laboratoire et s’y était rendue afin de faire le plein niveau équipement et s’était décidé à aller se poser sagement dans un village jusqu'à ce qu’elle retrouve Sasuke. Mais quelque chose l’y attendait.
Karin longeait le mur qui l’amenait dans sa pièce favorite quand elle remarqua que la porte était entrouverte et qu’un halo de lumière s’en échapper. Elle sortis une de ses dagues et se glissa lentement vers la porte lorsqu’elle reconnut la silhouette qui farfouillait dans ses affaires.

« Kabuto ? »

Ce dernier ne lui porta pas la moindre attention, trop occupé à chercher on ne sait quoi, elle s’approcha encore plus, mais craintivement, vers le jeune homme qui avait servit si fidèlement Orochimaru-sama. Karin recommença à l’appeler, ce denier se tourna enfin. Karin recula d’un bond devant le visage de Kabuto.

« Mais qu’est ce que tu as fait ?!! »

« Karin !! Ou sont tes travaux sur la résurection ?! »

« Qu’est ce que tu racontes, on ne peut faire revenir personne !! »

« Tu peux toi tu l’as fait plusieurs fois !! »

Le ton de kabuto était sifflant et ironique, pourtant de la colère et de l’impatience se mélangeaient à cette voix qui sortait de lèvres retroussées en un rictus. Karin eut un haut le cœur. C’était Orochimaru qui souriait et non kabuto.

« Pense à tout ce qu’Orochimaru-sama à fait pour toi tu te dois de trouver un moyen de le faire revenir !! TU te dois te trouver un moyen pour que JE revienne. »

C’était impossible quand bien même elle avait les talents nécessaires pour pratiquer l’Edo tensei, à présent qu’elle avait en face d’elle la certitude qu’Orochimaru était tout de même vivant, elle ne pouvait rien faire pour lui.

« Kabuto tu sais toi-même que tout mes expériences on échouées, chaque individu ramener à la vie n’était même pas vivant à proprement parlé !!! Pourquoi est ce que tu as fait ça ?!! »

Kabuto cessa de sourire et la regardait à présent avec toute la haine dont il était capable. Karin recula une nouvelle fois, ça restait Orochimaru-sama. L’Edo Tensei était la forme la plus aboutie de résurrection durable, mais celui qui revenait dépendait entièrement de l’invocateur et il fallait qu’il soit bel et bien mort. Quand à la technique qu’employait Karin ne faisait revenir que des hommes qui souhaitaient la mort ou des zombies sans plus aucun but.

« Tu ne comprend pas Karin nous t’avons attendue, crois tu que le choix de te mettre dans ce laboratoire était anodin, réfléchis Karin ne t’es tu pas demandé pour qu’elle éventualité Orochimaru à fait de toi ce que tu est. »

Karin baissa la tête elle ne le savait que trop bien ses dons de résurrection avaient était décuplés en partie grâce aux modification qu’Orochimaru avait effectué sur son corps. Elle aussi avait était cobaye au prix de nombreux sacrifice, mais elle pensait que cette technique menait à bien pouvait être une bénédiction.

« Tout ces morts étaient justifié Karin et ceux qui suivront aussi, rend moi ce que Sasuke m’a pris. »

Karin sursauta sous l’intonation haineuse de Kabuto et aussi au nom de Sasuke.

« Je pourrais sans doute travailler sur les particularité d’Hidan…. »

Karin avança cette proposition avec difficulté. Kabuto la regarda comme si elle avait dit quelque chose de totalement inutile.

« Le corps d’Hidan à disparut aux alentours de Konoha tu comptes te rendre là bas et combien de temps cela te prendra. »

« Je sais que ça n’a peut être rien à voir avec la résurrection, mais Hidan et Kakuzu avait les techniques parfaite pour mener à bien mes recherches. Je sais que Kakuzu à était éliminé et qu’on ne retrouvera peut être jamais le corps de d’Hidan. Mais j’ai entendue parler d’un cas similaire au village de Kiri. Si c’est un pouvoir héréditaire, je peux sûrement le retrouver et étudier son corps pour parfaire la technique de résurrection coupler aux gènes d’immortalité. »

Karin n’avait que des doutes quant à ses paroles, c’était une voix qui lui paraissait sans issues. Mais ce n’était pas uniquement pour Orochimaru qu’elle le faisait c’était aussi pour elle.

« J’irais au village de Kiri et je chercherais cette personne, je sais déjà que c’est un ninja je ne sais pas encore son nom mais je le trouverais je vous le promet. »

Kabuto ne lui dis rien, elle savait que c’est ce qu’il attendait d’elle. Il repartis le plus tranquillement du monde en la prévenant que c’est lui qui viendrais la trouver.

Karin baissa les yeux sur le village brumeux. Ils s’arrêtèrent une nouvelle fois, passant devant les gardes.

« Votre prénom mademoiselle ? »

« Shiori Sonsaku, j’accompagne Madame Ryoko. »

Karin s’écarta un peu pour dévoiler sa voisine, une jeune femme au teint blafard aux traits tirés, des yeux verts vitreux. La dite Ryoko, regarda le garde et lui adressa un sourire sans vie.

« Le voyage à du la fatiguer elle ne va pas très bien, c’est pour cela qu’il faut qu’elle rentre au plus vite. »

Ryoko Asakuma était la cadette d’une riche famille du village de Kiri. C’était par un pur hasard qu’elle était tombée sur elle, la tuait elle ainsi que tout le reste des hommes qui l’accompagnaient ne l’avait en rien émue, mais faire le trajet avec tous ses zombies l’avait rendue mal à l’aise.

Une fois à l’intérieur du village Karin descendit de la calèche, celle-ci continua à avancer d’une lenteur spectaculaire, que se passerait-il une fois Ryoko rendue à sa famille, resterait-elle silencieuse pendant des mois, des années, sans se nourrir et finira pas mourir en se décomposant tout naturellement dans un silence glacée. Karin essaya de ne plus y penser.

Elle avait eut tout le loisir de réfléchir aux moyens qu’elle emploierait pour arriver à ses fins, la salle des archives de Kiri devait sûrement avoir son lot de contrat et de renseignement sur les familles aux pouvoirs héréditaires, il suffisait qu’elle s’infiltre dans l’un de ses nombreux bureau poussiéreux. Karin doutait un peu de trouvait quelque chose de consistant mais une infime piste suffirait à lui remonter le moral.
Karin se faufila dans la tour du Mizukage dés la nuit tombés, ça n’avait pas était sans mal de s’y rendre, mais étrangement, il n’y avait pas autant de ninja qu’elle aurait crue. Elle supposa alors que le Mizukage était de sortie, cela la assainit un peu, elle savait qu’elle risquait sa vie ici, mais rien ne pouvait plus l’arrêter à présent. Une fois sur d’être hors de portés d’Anbu, elle se dirigea le long d’un immense couloir, ce fût une petite porte à la poignée usée qui attira son regard. Elle pénétra dans la salle non sans avoir effectué quelque signe pour ouvrir la porte et trouva d’immense étagère, remplis de manuscrit empilés les uns sur les autres.

La kunoichi se retins de verser quelques larmes et commença son investigation avec la plus grande prudence.
Trois heures étaient passé sans qu’elle ne trouva rien du tout, quand un bruit lourd se fit entendre de l’autre coté de la porte. Avec un sursaut brusque elle alla se cacher derrière une étagère c’est là qu’elle le découvrit.

« Nukenin : Arase Heida.
Capacité : Héréditaire.

Déposition du Junin Kazuya Minoru :
-Heida Arase a était capturé mort, mais lors du voyage pour être rapatrié au village de Kiri afin de détruire son corps, ce dernier disparut, c’est moi qui fus chargé avec une autre équipe de repartir à sa recherche. La dernière fois que je vis Arase il se jetait d’une falaise et il était bel et bien en vie. Nous fîmes des recherches sur un périmètre de 3 kilomètres autour du lieu ou il était présumé mort. Nous n’avons rien trouvé. »

La suite était d’autre témoignage du même genre, plus le parcours d’Arase, sa situation familiale et d’autre information qu’elle survola rapidement. Karin plia soigneusement le parchemin et le rangea à l’intérieur de sa manche. A présent il fallait qu’elle sorte. Ce qu’elle fit mais par la fenêtre de la pièce, plutôt lucarne que fenêtre. Une fois dehors elle remarqua avec incrédulité que le nombre de juunin avec augmenté devant la tour elle se cala contre le mur décidant de prendre la voix des airs lorsqu’il n’y aurait plus autant de monde.
Karin bloqua sa respiration.

« Hum tiens tiens... »

Okami était arrivé dans la salle des archives et ramassas le petit fil qui trainait sous l'une des cartothèques.

« Je vois... donc un intrus est bel et bien rentré ici... celui qui est passé à l'heure du diable... qui a subtilisé des documents d'archives qui n'ont rien à faire sur lui... et qui s'est donné la peine d'éliminer l'une de mes maîtresses préférée...! »

... Un silence se fit sentir dans la pièce

« Trouvé..!!!. »

Il avait passé son poing à travers la vitre faisant voler le verre en éclat... en saisissant le fauteur de troubles par le cou...

« Dois je donc te jeter dans le vide ?! Non non, tu trouverais le moyen de survivre... ou dois je me contenter tout simplement de serré mes doigts....*la scrutant* hum... une femme ?!»

Choisissant de ramener son bras à l'intérieur de la pièce, faisant passé la femme à travers les débris de verre qui n'ont pas manqué de lui trancher la chaire...

La maintenant toujours au-dessus du sol...

« Je vois... Alors garce ! J'imagine que c'est toi qui a tué Ryoko... »

La lançant violemment contre l'armoire à archive ayant contenu le dossier larciné...

Cette femme... je le crois bien

Le Mizukage se rapprocha de la kunoichi... lui saisissant à nouveau le cou...

« J'imagine que tu sais à peu près ce que je vais te faire, si tu ne réponds pas aux questions qui ne doivent pas t'être inconnues. »

La main libre du jeune homme se retrouva à parcourir les régions corporelles de la femme... la zone des seins... le ventre... les jambes et la régions intime y passait...

« Tsss... je prends ça si jamais... » *saisissant le dossier Arase Heida, le mettant à l'intérieur de son Keikogi *

La foule d’en bas sembla s’éparpillait et un petit sourire de soulagement se posa sur les lèvres de Karin. La kunoichi allait sauter sur le toit voisin quand une main brisa la vitre de la lucarne par laquelle elle s’était tirée et lui attrapa le cou. Son pied glissa sur les tuiles désordonnées qui ornait les bords de la tour et retrouva son corps quasiment dans le vide.

« Aaahh. »

Presque inconsciemment elle agrippa la main qui la tenait et plant ses ongles dans la chaire de son agresseur, tandis que ce dernier la tirait de nouveau à l’intérieur, ses pieds battant l’air, tout son corps passa sur ce qu’il restait de la vitre brisait déchirant sa peau qui n’était pas couverte par ses vêtements. Le ninja qui s’était emparé d’elle la serrait avec une force diabolique, ses pieds ne touchait pas le sol tant la poigne que maintenait l’homme était puissante. Karin respira un bon coup et cessa immédiatement de bouger le temps qu’elle était maintenue afin d’économiser le peu d’oxygène qu’elle avait. Malgré ça, la tête commençait à lui tourner, elle entendit vaguement son adversaire prononcé le nom de Ryoko et pour toute réponse se contenta de sourire.

Mais apparemment l’homme ne s’attendait pas à être contredit et la projeta violement contre un meuble, quelque chose lui tapa dans les reins, mais la douleur fut de courte durée étant trop concentrée à reprendre de l’air au maximum, tandis que le plus discrètement possible elle sortait un kunai qu’elle plaça le long de son poignée. Elle tenta de se relever mais déjà la poigne infernale de son opposant agrippait une nouvelle fois son cou.

« Tss même si je vous répondrais mon sort serais toujours le même. »

Karin n’avait pas abandonné son sourire moqueur, elle n’avait plus vraiment grand-chose à perdre, si ce n’est la continuité d’un but incertains, pourtant le nom d’Arase avait éveillé en elle une envie insatiable de poursuivre ce qu’elle avait commencé il y’à des années de ça. Mais elle était en mauvaise posture et se devait d’imaginer le pire et quitte à mourir autant qu’elle meure pour une cause qu’elle croit juste. Karin se complaisait dans ses idées réconfortantes tandis que son ennemi déplaçait ses mains sur son corps, la fouillant ardemment pour récupérer le manuscrit.

« Oh mais je vous en prie faites donc… »

Karin fit descendre, le kunai entre ses doigts et le planta violement dans le poignée de son agresseur, le faisant lâcher prise et s’écarta vivement de celui-ci.

« Mizukage-sama Je ne prend là qu’une information qui devrait être connue de tous ne vous mettez pas dans cet état. »

Karin réfléchissant rapidement sur la tenue à prendre, il était inutile de se battre contre cet homme elle ne faisait véritablement pas le poids, deux choix s’imposait coopérer ou fuir. Karin aurait très bien pue lui expliquer la situation.

*Mais oui, mais oui dit lui que c’est pour ressusciter les morts, prend le par les sentiments, peut être qu’avec un peu de chance tu toucheras un point sensible, qui sait si cela se trouve il garde précieusement le corps de son chien Lucky et attend patiemment le jour ou il reviendra à la vie.*

Karin se moqua d’elle intérieurement, inutile de perdre du temps en bavardage. Elle s’élança alors vers le Mizukage exécutant quelque signe.

« Kage bunshin no jutsu. »

Son clone alla directement attaquer le Mizukage alors que Karin se faufila une nouvelle fois par la lucarne, une fois sur le toit elle se baissa pour regarder par la vitre cassée.

« Vous n’auriez pas compris. Ah vous pouvez garder l’info, moi j’ai une très bonne mémoire. »

Karin lui fit un clin d’œil, mais ça lui avait déjà fait perdre beaucoup de temps, elle savait qu’il ne la laisserait par partir facilement. Mais le terrain sur lequel il jouait était beaucoup trop petit pour elle. Elle sauta sur les toits en espérant qu’il mette longtemps à se débarrasser du clone, puis atterris dans une clairière. La brume s’était épaissie ne dévoilant ni la lune ni les étoiles c’était le calme totale. Karin supposa que cela devrait être une technique pour la tenir captive. Tant qu’elle se tenait sur la terre elle pouvait espérer sans sortir.

« HahHHhahahahahHHHaha... Magnifique tout simplement magnifique... Mais si tu crois pouvoir m'échapper d'une façon aussi minable... tu es une parfaite idiote. »

La voix provenait de l'obscurité des ténèbres des lieux.... deux lueurs rouges se dirigèrent vers la jeune femme avant qu'un éclair d'acier ne frappa son ventre ...

« Hahaha... Voilà comment je fais ravaler l'air hautain aux femmes qui ne cessent de jouer aux petites dures... »

... Lui tranchant à nouveau la chaire au niveau des épaulettes...

« Alors ?! Femme, on se sent impuissante quand on a plus de cadavre avec lesquels faire mumuse... »

Savoir ce qu'elle faisait ici ne m'intéressait pas plus le fait de m'amuser avec cette adorable petite chose... je me perdais petit à petit dans les méandres de la folie...

« Je vais t'apprendre ce qu'est que ce moquer du Démon du brouillard sanglant »

Faisant face à la jeune femme, ses yeux brulaient d'une lueur anormalement cramoisie...

« Femme, ta condition n'est autre que celui d'une misérable petite proie... »

Sa lame mordit les cuisses de la jeune femme, la poussant de se retrouver à genoux...
De son épée il retira les lunettes qu'elle portait sur le nez... avant de les brisé dans la paume de sa main.

« Je veux bien t'épargnais et faire preuve de pitié... à la seule condition que tu me supplis de te laisser la vie sauve... et dans ce cas tu ne seras ni abusée ni tuée... »

« Ah donc... Il est bien question d'Arase... le considérait Nukenin... qu'est ce que tu racontes : dans son jugement cela a bien était comme cela qu'il a était nommé... mais dans les faits : il en était tout autre... Vois tu ce jeune garçon possédait un métabolisme différent de celui des communs des mortels... mais j'imagine que tu es au courant... Je lui ai donc demandé de bien vouloir se sacrifier... son corps a était passé au crible fin, et les informations soigneusement scellées...

Pour qui me prends tu femme, je savais très bien que ses particularités pouvait intéresser certaines personnes... mais je dois avouer que j'ignore même l'utilité de sa séquence génomique... et le ninja qui est venu avant toi pour récupéré les informations concernant Arase, s'est mordu la langue... me laissant ainsi ignorant... »

Observant la réparation des tissus de la jeune femme...

« Futilité... comme tu le sais, tes chances de me vaincre sont de zéro... donc à part me dissuader de t'épargner comme celui de fuir, ta marge de manœuvre est nulle. Mais je dois t'avouer que de te laisser fuir ne me plairait guère... »

L'acier de son Katana trancha à nouveau les cuisses de la jeune Nukenin... leur entailles étaient plus profondes que les précédentes...

« Voilà qui devrait te dissuader de fuir pour le moment... tu peux toujours essayé de soigné ça... mais de par ta perte importante de plasma... tu ne recouvriras pas tes moyens avant disons plusieurs jours... a moins évidemment que je n'approfondisse pas tes blessures... »

Le fil de la lame perfora le torax de Karin... Okami continua l'empalement et ce jusqu'à la garde du sabre... soulevant la jeune femme du sol... admirant les gouttelettes carmines tombant sur le sol...
Levant les yeux vers elle... avec le visage d'un jeune homme souriant

« Et si tu crois pouvoir me dissuader de t'épargner, t'as pris le mauvais numéro... je ne fais pas dans la pitié et ce n'est pas en chassant le lièvre que je pourrais me contenter... »

Le regard du jeune homme prit un air plus sévère plus dure...

« Ryoko... a t'elle souffert quand tu l'as abattu... »

Le temps sembla s’arrêter net quand elle comprit ce que disait le mizukage. Elle releva des yeux pleins de terreur vers lui. Mais à ce stade là il ne devait même plus se soucier de ce qu’elle pensait. Mais ce qui l’a surprit encore plus fut la mention d’une personne avant elle. Et lui était-il mort aussi.
Karin sentit son rythme cardiaque s’accèlèrait, il n’était plus question de se mentir elle avait peur, peur pour elle, pour ce qui pourrais lui arriver, mais cette peur caché un arrière goût de profonde tristesse. Le mizukage venant de réduire ses espoirs à néant, ressusciter Orochimaru ne serait plus possible.
Une nouvelle fois ses jambes furent mordues par la lame sauvage du Kage. Mais Karin était bien trop plongée dans ses pensées pour faire face à la douleur qui la lancée de toute part.

« Mais qu’est ce que vous avez fait….»

Karin avait prononcé cette phrase d’une lenteur telle, emplis d’un reproche sourd et immense. Elle releva des yeux sans vie vers le mizukage qui la transperça sans cœur de sa lame. La froideur du metal coulé en elle, lui donnant une agréable sensation. Elle se sentit doucement glissé sur le sabre, c’est pied ne touchant plus le sol. Karin ferma les yeux et repensa au jour ou Kabuto lui avait ramené le corps de Kimimaro. Si sa maladie l’avait achevé peut être pouvait-il revenir de la mort. Karin avait gardé ça pour elle.

« Il était vivant… »

Des larmes coulèrent le long de sa joue, oui Kimimaro avait vécue, il était revenu à la vie et lui avait parlé, pour mourir à nouveau dans ses bras. Et son corps gisait encore dans le laboratoire. Karin releva un regard étonné vers le Mizukage et lui fit son plus beau sourire.

« Mais qu’est ce que vous racontez ? Ryoko n’est pas morte. »

C’est ce qui l’avait échappée, un jutsu héréditaire donné plus de chance de revenir à la vie. Assez pour que ce dernier soit conscient. Karin se demanda vaguement comment elle avait fait pour passer à coté de ça. Kimimaro avait vécue assez longtemps pour prononcer le nom d’Orochimaru. Et il avait compris ou il était, mais quelque chose n’avait pas marcher comme il fallait et il s’était eteind tout simplement.

« Vous ne vous rendez pas compte de l’erreur que vous avez commis. »

Karin porta lentement sa main vers son oreille et en sortit une longue et fine aiguille qu’elle planta violement dans le poigné qui tenait le sabre.

« Dendroaspis polylepis. Orochimaru n’était pas le démon serpent pour rien. On dit que 10 à 15 mg sont suffisant pour tuer un humain adulte. Je vous fais une liste des symptômes où vous vous débrouillerez tout seul… »

Karin attendit patiement que les premier troubles du au venin qui se trouvait dans l’aiguille se présente pour se dégager de l’épée une fois qu’il aura perdue le contrôle de ses muscles. Elle s’écarta.

« Vous avez fait une grave erreur. »

Karin ne parlait pas du fait qu’il l’est attaqué, mais d’avoir fait disparaître le corps d’Arase.

« Qu'est ce que ?!.... »

Cela n'aurait dut être qu'une simple aiguille... me suis je montré trop négligent...

« Arrrggghh.... que m'as tu fait Catin !!! »

... Mes muscles se contractèrent.... ils pouvaient être si douloureux....

Face à la terre qui m'a vu naître, étais je entrain de mourir... ma tête était si lourde...

« Les ténèbres se saisissent lentement de moi... aucune douleur, juste de la peine.... ma main laisse échapper l'épée et maintenant je rejoins les ombres... »

Je me relevais... pour tout de suite retombé face contre terre... ayant retiré ma lame du corps de la jeune fille...

« Femme... tu me le paieras... »

Je ne pouvais pas mourir comme ça, pas maintenant... mes ambitions n'ont pas encore été accomplies...



« Est ce la fin... »
......
« Oui je sais... je ne vis que pour cela »
......
« Mon âme ?! Que des imbécilités »
....
« Mes désirs... »
....
« La réunification... »
....
« Ensuite ?! Les gens n'ont besoin d'aucun maître.... les shinobi vivent leur dernières temps... que voulais vous... le monde n'aura plus besoin d'homme comme nous... »
....
« Me battre... tout simplement pour que tous connaisse mon nom, ne pas finir comme une ombre anonyme, marqué les derniers temps qui nous reste à vivre en tant que Guerrier.... »
.....




« Rrraaaagghhh.... !!! »

Je pouvais ressentir cette puissance, quel délice.... je me relevais affublé de cette lueur que ces autres imbéciles nommés Chakra.... peut importe cela n'était ni plus ni moins que mon âme guerrière qui transparaissait dans cette lueur couleur ténèbres.

Je me sentais revivre... mes muscles pouvaient à nouveaux m'obéir...

Cette femme... elle était toujours là, j'avais oublier ses blessures aux deux jambes...

Je me devais de la descendre, de la mettre en pièce.... pourtant

Je sortis mon briquet à clope de mon keikogi... brulant la pointe de Shizoku (wakizashi)...

.... Approchant l'acier chauffé de son visage.... de son oeil.... pour enfin l'appliquer sur la plaie béante présente en son franc...

... Je ré appliquais la même opération sur ses grosses blessures...

« ... Tu as égorgé Ryoko, kunoichi de Kiri et mon oiseau de nuit, mis main basse sur des informations qui ne te regardent en rien... tout cela est passible de la peine capitale, sans que jugement soit nécessaire...  Je veux bien te laisser la vie sauve... mais à notre prochaine rencontre, je te tuerai. »