... Civilité (suite) pv. Ayane

Je suis arrivé à me dégouter moi même... je détestais tant tout ça, à croire que ma place ne devait pas être dans ce monde... je suis tout simplement né à la mauvaise époque... une époque où des gens comme moi était de moins en moins nécessaires, non je ne voulais pas être comme les nuages transportés par les vents je préférais nettement plus disparaître comme les nuages dispersés par les vents...

Ma vie qu'est elle donc devenue... Je ne demandais qu'à combattre et je me retrouve à diriger un pays... Lamentable.... et cette femme, pourquoi la traite je ainsi... Je lui avais enlevé ce qui compté pour elle, ce qu'elle avait de plus cher... elle avait toutes les raisons du monde de me haïr... et pourtant je ne voulais pas, je ne voulais pas la voir mourir.... depuis quand m'occupais je tant de la vie d'autrui... et voilà que je me retrouvé à la transporté avec moi dans un de ses hôtels de passe... tel une bête sauvage souhaitant assouvir ses pulsions primaires.

Quel être méprisable je pouvais faire...

Arrivé en ville, j'entrais dans le premier Love Hôtel à ma vue... je ne m'occupais pas des formalités, les personnes des lieux, ne pouvait que penser que j'étais là pour commettre les premiers outrages sur la femme que je traînais... ils n'avaient pas tout a fait tord... cela était bien dans mes intentions...

Arrivé dans la première pièce, je me contentais de la poser sur le lit en prenant soin de fermer l'entrée... Que suis je entrain de faire... elle continuait de me regarder de ses yeux vides... ce regard ne changeait pas, même lorsque j'ai fini de lui défaire de ses vêtements... Que fixait elle dans mes yeux... J'étais sur le point de commettre l'irréparable...

« Je ne peux pas... je ne peux pas.... pardonne moi ! Pitié pardonne moi ! » *Il était en sanglot, ses larmes allèrent jusqu'à tombé sur le visage de la jeune fille*.

"Une claque...il m'à...frappée..."

Ayane se laissa traîner par l'assassin de son aimé...le Mizukage...

"pourquoi...pourquoi...me dit-il tout ça...je voulais mourir...pourquoi m'en à t'il empêcher...
je ne suis qu'une femme...parmi tant d'autre...il avait raison...il aurait du me tuer sur le champ de bataille...pourquoi ne l'a t-il pas fait...suis-je aussi insignifiante pour lui que pour moi..."

Le Mizukage et la jeune femme entrèrent dans le love hôtel ou toutes les personnes les regardaient...
Il prit une chambre pour deux...
Il y traina la jeune femme en la posant sur le lit...

La jeune femme restait figer...ne savait plus quoi dire...plus quoi faire...

Le Mizukage posa la jeune femme sur le lit...en la déshabillant...
Le regard d'Ayane se dissipa...puis elle ferma les yeux...

"Que me fait-il...je sens ses mains sur mon corps...Heishiro...est-ce que c'est toi...?

*Heishiro...je t'aime...*

... Heishiro... je t'aime...

Quel imbécile je faisais, pourquoi cela se passait il toujours ainsi... pourquoi le destin s'acharnait il sur moi... d'abord Okoï... et maintenant cette Kunoichi... vraiment quel abrutis...
Peut importe la femme avec laquelle je serai, elle citera toujours un autre nom que le mien.

Il se leva... et commença à renfilé sa tenue... tout en gardant un certain sourire...

La femme soupirait toujours...

« Désolé princesse, mais je crois pas que cela soit pour cette nuit que je viendrai coucher chez vous. »

Le jeune homme prit la porte... tout en la refermant derrière lui...

"Qu'avais-je dis...Heihiro...je pensais à lui...je me souviens...cette scène, ou je voulais me suicider...Heishiro m'en avait empêcher...aujourd'hui c'est lui qui me dit cela...il lui ressemble...oui le Mizukage ressemble à Heishiro..."

Le Mizukage se leva et partit, en disant à la jeune femme qu'il ne dormirait pas chez elle ce soir...

Ayane se leva ouvrit la porte qui les séparaient l'un de l'autre...il était déjà à l'autre bout du couloir, elle couru vers lui en s'agrippant à son manteau qui le couvrait...Ayane était si près de lui...

*...S'il vous plaît...restez avec moi...*

Les quelques bruits qui se faisaient entendre étaient les gémissements que faisaient les personnes dans l'hôtel...

*...Ou allez-vous donc...?*

« Je rentre chez moi… »

Qu’aie je donc souhaité tout ce temps, une sorte de bonheur de scintillant, en rentrant le soir voir une femme me dire : « bienvenue à la maison… »… toutes mes expériences avec elles n’ont été qu’une succession d’échecs…

Je me retournais vers en inclinant quelque peu la tête…

« Je vous remercie pour la bière. »

Puis me dirigeais vers la sortie.

La jeune femme se tenait à lui...priant pour qu'il ne parte pas...

*...S'il vous plaît...ne partez pas...*

Le Mizukage se retourna, inclinant sa tête et la remercia pour la boisson qu'elle lui avait offerte...

Il continua de marcher dans ce long et étroit couloir...la jeune femme l'arrêta...

*Je vous en prie...restez avec moi...*

La femme s'approcha de l'homme qui était immobile et lui prit la main...

*Okami...reste avec moi...*

« Autrefois, la femme qui hantait mes rêves, je la voyais me prononcer ces mots... »

Elle me tenait la main... elle était si petite, si fragile et si tiède.

« ... Ayane, à l'instant ou je t'ai rencontré dans cette forêt, je t'ai désiré... je souhaitais tant te serrer dans mes bras... t'embrasser, te faire l'amour des centaines de fois non que dis je, des milliers de fois... est ce bien là l'homme que tu souhaite.. »

Je ne la regardais point... sa main glissait, je repris le pas.

Ayane tenait la main du Mizukage...

"...Il me désire...moi?...Heishiro...cet homme...parle comme toi...je crois...que j'ai trouvée...l'homme avec qui...je recommencerais une autre histoire...pardonne moi Heishiro...cet homme, je crois que je..."

A cet instant,le Mizukage retira sa main de celle de la jeune femme, il continua de marcher...

*...Okami...je t'aime...*

La jeune femme cria, il n'eut aucun bruits...les quelques bruits de la pièce d'à côté s'estompèrent...

« Combien de temps se sont écoulé, avant que je puisse enfin entendre ces mots... tu m'as sorti des ténèbres malgré l'enfer que je t'ai fait connaître... et pour cela je te dis « merci »... »

En cet instant, tout les esprits qui me persécutaient cessèrent leur tourments pendant un instant...

En ma mémoire m'apparaissaient, les images de la femme que j'ai aimé et de cet homme Heishiro.... mais plus loin apparaissait la silhouette de cet homme... que je haïssais tant, l'ancien Mizukage. Il me souriait de façon narquoise, arborant le sang qui imbibait ses vêtements comme pour me rappeler ma nature, la nature du shura que je suis. (Démon assoiffé de sang)

Mes esprits me revinrent...

Je souriais à cette jeune femme... elle me comprenait, elle comprenait que ma place n'était pas ainsi... Elle ne disait mot en me voyant disparaître le cœur léger....

*Okami...tu n'a pas à me remercier...ce que je te dit est la vérité...*

La jeune femme, reprit la main du Mizukage, en le tournant vers elle...
Elle se mit devant lui sa main dans la sienne, attendant qu'il l'enlace...
Son regard, dans le sien...

*Okami...je t'aime...ne m'en veut pas, je t'en prie...je t'aime...*

Ayane versa quelques larmes qui tombaient sur le sol...

*Okami, pour la dernière fois...reste avec moi...*

"j'ai trouvé un homme...très bien...Heishiro, regarde le...c'est lui que j'aime...pardonnes moi..."

La jeune femme m'avait avoué ces sentiments... rester avec elle le restant de mes jours, l'épouser, lui faire des enfants... combien de fois le désirais je au temps d'Okoï....

Aimer... voilà un bien drôle de sentiment... mais j'en avais peur.... souhaitant même me voir offrir la mort qui me serait plus facile à accepter au damné que je suis...

J'avais la tête si lourde... pourquoi des sentiments comme la peur, la haine et le désir sont si prompt à se montrer que l'amour reste enfouis au plus profond des ténèbres abyssales de ma cage thoracique.

Je n'étais pas fait pour aimer, ni pour être aimer... mais ses mots à eux seuls me rappelèrent mon humanité enfouie, même si cela n'était que pour un instant, un tout petit instant, cela valait bien toutes les richesses de cette terre pécheresse.

Il ne m'est pas encore arrivé le moment ou mon sabre sera déposé sur un support en bois.

Je partis sans dire mot...

Le Mizukage, n'en avait rien à faire des paroles d'Ayane...

La jeune femme se retourna, baissant les yeux elle retourna dans la chambre de l'hôtel...

"Heishiro...je me suis trompée...je croyais...que c'était lui...pardon..."

La femme pris ses quelques affaires, et sortit de la chambre, en la fermant à clé...

Elle se retourna...et partit...

( Eh ne le prends pas aussi durement ==) et le romantisme dans tout ca t'en fait quoi)