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| | Une nouvelle recrue |  |
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Nawa Kazumi
 Nombre de messages : 109
Date d'inscription : 11/11/2009
Age : 30
Localisation : Où que tu sois... Quoi que tu fasses... Je serai là... Derrière-toi... Pour te tuer.
| Sujet: Une nouvelle recrue  Sam 21 Nov - 22:48 | |
| HRPG : C’est le Test RP pour rejoindre l’Akatsuki. Si quelqu’un d’autre que Tobi veut y poster, il peut, du moment qu’il le fait intelligemment.
Merci <3 Lente. C’était bien le mot. Elle traversait la place de son pas habituellement traînant. Ni plus, ni moins. Aucun besoin de ralentir - elle connaissait des moindres recoins de cet endroit. Elle y avait vécu une grande partie de sa vie après tout. Ca lui était devenu familier, peut-être même trop. Un besoin oppressent de changement avait germé en elle. Non, enfaite, elle avait besoin de se sentir libre. Plus de chef, plus de missions imposées, plus de comptabilité à faire à chaque fin du mois. Elle n’était pas pauvre – loin de là. Elle aimait juste tout organiser. Oui, une vraie accro aux détails. Chaque jour de sa vie fut précautionneusement planifiée. Elle était un petit peu maniaque, mais que dans certains sens du mot – c’est une vraie bordélique niveau rangement. Son appartement peut être comparé à un capharnaüm. Bien qu’elle aime la précision, c’est une impulsive. D’ailleurs, quitter son village natal est sans aucun doute un simple coup de tête. Malgré ça, elle avait bien programmé son départ.
Au loin, elle pouvait entendre la foule hurler et huer les jeunes shinobis. Elle pouvait presque se sentir parmi eux – elle avait été à leur place. Elle se souvenait parfaitement de ce jour-là. La peur, l’angoisse, le stress… Puis, le combat final, les sifflements, les encouragements… Et le silence quand le duel commença. Tous regardaient le match comme si c’était le jeu barbare le plus intéressant qui existe. Ca l’était à l’époque. Les batailles avaient pour habitude d’être sanglantes à Kiri ; même si l’ancien gouvernent avait disparu, le tournoi ne restait pas moins une épreuve violente. Elle se demandait si, encore de nos jours, c’était toujours le même type de combat ou si les années avaient atténué cette ancienne tradition. Ce qui était sûr, c’est que c’était le moment idéal pour partir en toute discrétion. Rien qu’à regarder la grande place, normalement bondée, on pouvait apercevoir que ce n’était pas un jour ordinaire. Excellent.
En regardant le ciel, Kazumi pût constater que celui-ci était entrain de changer de ton. Au petit matin, quand elle se réveilla, il était d’un bleu pâle et seuls quelques nuages le décoraient. Maintenant, il y en avait de plus en plus ; épais et grisâtres. L’orage ne devait plus tarder. Elle poussa un petit soupir et accéléra le pas. Assez tôt, elle se trouva au dernier quartier d’habitation – celui de ses parents biologiques. Elle s’arrêta quelques secondes, contemplant une ultime fois l’endroit où elle avait vu le jour. Ni une goute de tristesse, ni le moindre remord ne la transperçait – elle aimait juste être là. Aucune raison particulière à ça, si ce n’est un sentiment de chez-soi. Une fois, il y a de nombreuses années, elle était restée là deux jours de suite – ce fut la seule fois où elle essaya de retrouver son frère. Et la voilà, longtemps après, exactement au même emplacement, à épier les passants. Elle se sentit soudainement ridicule. A son grand désespoir, elle n’avait guère changé. La situation était tout aussi pitoyable. C’était totalement insensé et inutile. Elle soupira à nouveau et reprit la marche.
Arrivée devant les grandes portes de Kiri, elle s’arrêtât à nouveau. Quelque chose l’avait frappée – bien qu’elle s’était un peu attendue à ça, elle ne pensait pas que ça se passerait ainsi. Deux shinobis - de bas rang apparemment -, étaient chargés de la garder. L’absence des ninjas était ahurissante. Comment pouvaient-ils être aussi insouciants ? La faute ne venait certainement pas du chef qui avait dû organisé les tournées, mais bien celle des familiers ou fans des combattant. Compréhensible, certes, mais pas moins inconscient. Heureusement que les forces du Kage étaient prêtes à agir en cas d’attaque. La Kunoichi n’eut pas à expliquer grand-chose pour pouvoir sortir – elle n’eut qu’à mentir à propos d’une mission secrète pour le Mizukage. Sa réputation de jeune fille bien élevée y était pour beaucoup. Après tout, pourquoi mentirait-elle ? N’ayant pas d’ami confident, aucune fuite n’était possible.
Elle continua son itinéraire un peu plus rapidement une fois les portes passées. Sa première destination était une ville portuaire à quelques lieues de là. Ca lui prit quinze minutes à pas de course. Là, elle prit son bateau – long et fin comme un canot, avec un air à la fois semblable à une gondole et une structure de pirogue. Il avait été fait en marbre blanc, un bois assez rare et couteux. Cette embarcation lui avait été offerte lors d’un de ses anniversaires. C’était une spécialité de Kiri – il n’y avait qu’eux qui détenaient le plan de cette barque à la fois solide, silencieuse et véloce - parfaitement à son image. Elle avait décidé de ne laisser aucune trace de son départ, aucun moyen pour la retrouver. L’eau était ce qu’il y avait de mieux pour ça. Il n’y a pas d’empreintes dans le liquide.
Elle posa son sac de voyage ainsi que deux ou trois courses qu’elle avait fait à la dernière minute à l’armurerie – elle devait se ravitailler une dernière fois avant d’être déclarée comme ennemie du pays. Elle suspendit une lanterne à l’avant du bateau, prit une rame dans chacune de ses mains et commença à naviguer. Elle alla vers le sud, puis au bout d’un moment tourna à l’est. Elle continua ainsi relativement longtemps, ne faisant que ramer et regarder droit devant. L’eau était calme – la route maritime qu’elle avait empruntée était protégée par des rochers qui bloquaient les vagues des deux côtés. En s’approchant d’une île – sa destination – une épaisse brume se fit voir. C’est à ce moment-là que la lanterne eut enfin son utilité. Elle dégageait une lumière tamisée suffisante pour que la jeune fille puisse voir droit devant elle sans pour autant devenir un phare. Après quelques manipulations habiles, elle accosta non loin d’une plaine et d’une clairière. Le sol étant boueux, l’embarcation s’y enfonça légèrement, laissant ainsi la kunoichi le plus près du bord. Celle-ci sauta à terre et se dirigea vers l’orée de la forêt, abandonnant là ses affaires. Seul le lampion, qui éclairait le chemin de sa lumière rouge, la rendait visible. | |
| | | | Tobi
Nombre de messages : 63
Date d'inscription : 30/10/2009
| | Sujet: Re: Une nouvelle recrue Dim 29 Nov - 3:30 | |
| Un ombre. Oui une ombre passait par là. Tel le givre et le vent, c'était une allure froide. Elle était rapide ... Très rapide. Tel un Tigre sautant sur sa proie, il se hâtait. Mais qui était-il ? On pouvait se le demander, je vous l'accorde. Des sauts dans l'Espace-Temps ? Si on m'avait dit ça lors de mon enfance, je me serais payé la tête de la personne qui osait dire pareille foutaise. Mais c'était vrai. Et cette personne, qui dans la brume, gambadait tel un furet, dans l'épais brouillard du Pays de l'eau, moi. Oui moi, Madara Uchiha. Membre du Clan maudit des Uchiha. Ma puissance refletait la noirceur de mon coeur. Moi, qui était celui qui avait dompter le Kyûbi. La bête légendaire, le Bijuu presque parfait. J'avais découvert des secrets. Des noirs secrets, sur le clan qui m'avait trahi. L'espèce de Senjû qui m'avait causer du tord. Oui lui. Cet énergumène, qui était mort. Et sur ça, j'en était fier. Moi j'avais pu survivre ... Et pas lui. J'étais immortel, à ses dépends. J'étais Tobi. Aux yeux de l'Akatsuki, je n'étais qu'un vulgaire shinobi sans grandes capacitées, qui avait eût la chance, d'être en affiliation avec un membre assez influent de l'organisation. Et je devais demeurer dans l'ombre. J'étais le réel investigateur, de la terreur du monde Shinobi. Moi le grand et suprême Madara Uchiha. J'étais, l'unique. L'être suprême, qui avait vaincu la mort. Qui avait pût concevoir un plan machiavélique, pour enfin purifier la terre de tout ces Shinobis sans grand intérêts.
Là, je fixais la lumière aveuglante de la Lune. Oui, cette Lune, qui était à l'orbite de la terre. J'allais l'utiliser. Pour mon fameux plan, dont moi seul j'étais au courant : La Plan Oeil de Lune. J'avais été assez réfléchit, pour utiliser la puissance combinée du Sharingan et du Rinnegan pour déchiffrer le véritable message dans le Sanctuaire du Clan qui m'avait lâchement abandonner, et traité, de metteur en scène de conflits entre les minables Senjû et les moins que rien d'Uchiha. J'étais empli de haine concernant ces impies d'Uchiha, qui lâchement, m'avaient trahis. Ces lâches ... J'étais encore rancunier envers eux, et je le resterais jusqu'à la fin de ma vie. Sauf que cette vie, est éternelle. Tout comme mon Mangekyou Sharingan. Ces yeux. Que j'avait réussit à mettre à l'abri, de l'obscurité de la nuit. Les yeux que j'avais dérober à mon propre frère. Mon égal. Le seul qui avait pût être en mesure de m'arrêter, dans ma haine. Je l'avais tuer en lui dérobant ses prècieux yeux. Grâce à lui, la lumière revint dans ma vision, et là, je savais que rien ne serait pareil.
Je réflechissais encore et toujours, au comment du pourquoi, quand j'apperçut, une jeune demoiselle. Un Ninja de Kiri ... Elle dégageait une sorte d'aura. Un aura qui me plaisait. Je l'observais encore et toujours. Je m'étais décider à l'aborder, car peut être, je pourrais enfin trouver la chose qui me manquait pour l'Akatsuki. Pour une organisation parfaite ! J'utilisa mon jutsu de téléportation, qui surpassait à bonne échelle celui de mon ennemi juré d'il y a 12 ans : Minato Namikaze. Cet empêcheur de tourner en rond, m'avait empêcher de détruire son village, le village du Yondaime Hokage.
J'étais, dans un tourbillon, à présent devait la jeune demoiselle qui devait sûrement se demander comment ? C'était simple. J'étais l'être parfait. C'était la seule réponse à donner. Je lui retorqua derrière mon masque ovale :
"- Vous êtes très jolie ma demoiselle ! Moi je m'appelle Tobi ! Et vous ? Dîtes à Tobi comment vous vous appelez ! " Et je dégageai comme à mon habitude, la meilleure comédie jamais vue. La mienne. | |
| | | | Nawa Kazumi
Nombre de messages : 109
Date d'inscription : 11/11/2009
Age : 30
Localisation : Où que tu sois... Quoi que tu fasses... Je serai là... Derrière-toi... Pour te tuer.
| | Sujet: Re: Une nouvelle recrue Dim 29 Nov - 17:22 | |
| "- Vous êtes très jolie ma demoiselle ! Moi je m'appelle Tobi ! Et vous ? Dîtes à Tobi comment vous vous appelez! "
Le ton de sa voix était amusant. Non, enfaite, il était extrêmement agaçant. A la fois aigue et enjouée, elle ressemblait à ces mauvais opéras où, si l’on pouvait, on lancerait des tomates, des œufs, voire des chaises ou quoi qui nous passe par la main. En bref, il dégageait une aura qui appelait au sadisme de ceux qui l’entouraient. Heureusement, pour lui ou pour elle, elle était calme. A vrai dire, rien ne pourrait l’énerver ce soir-là. La sérénité l’avait gagnée – était-ce là le reflet de la peine qu’elle ressentait de quitter Kiri ? Non, elle ne sentait absolument rien. Le néant lui-même s’y était installé depuis bien longtemps. Cependant, sa méfiance ne s’était pas envolée, elle. Elle inspecta les alentours – rien d’anormal ne s’y était manifesté. Ni visible, ni audible. L’homme était apparemment seul, mais tout pouvait se cacher derrière cette brume épaisse. Après encore un ou deux coup d’œil rapides, elle finit par poser son regard sur lui. Elle le dévisagea longtemps et de manière relativement étrange. Lui-même l’était. Il était plus grand qu’elle, ça, s’était sûr et sa carrure donnait à penser qu’il était plus fort physiquement aussi. En même temps ce n’était pas bien dur. Mais ce n’était pas sa corpulence qui l’avait frappée, non. C’était son masque. Bien de nombreuses fois dans sa vie, elle en avait vu. Elle en avait même porté, mais jamais de ce genre-là. Ils avaient des figures d’animaux, tel que le lapin ou le chat, mais lui, rien. Juste un tourbillon, fait à première vue de bois. S’il voulait être unique en son genre, c’était bien réussi. Son excentrisme la fit sourire d’ailleurs. Pas pour se moquer, juste parce qu’elle trouvait ça divertissant. Surtout qu’il n’avait qu’un seul trou pour voir. Borgne peut-être ?
« Je m’appelle Kazumi Nawa. Enchantée de vous connaitre, monsieur Tobi. »
Dit-elle avec un tantinet de curiosité dans sa voix. Elle ne l’avait jamais vu, c’était bien normal. Elle balança son bras tendu d’environ 120° devant lui. La lampe vacilla légèrement. Elle illumina pendant quelques secondes l’étranger. Suffisamment longtemps pour qu’elle eut le temps de remarquer qu’il portait un long manteau noir avec des motifs de nuage rouge. Elle connaissait bien cet habit. Elle avait lu la description de maintes et maintes fois – l’Akatsuki ! Soudain, elle fut plus intéressée par l’inconnu. En faisait-il partie ? Ou était-ce là un simple imitateur ? Derrière ses airs d’enfant surexcité se cachait-il un puissant ninja ? A première vue, non. Mais elle était l’exemple parfait de l’imposture. Avec ses airs de jeune fille frêle, elle pouvait berner n’importe qui – ils oubliaient souvent que derrière ce masque, elle était d’une puissance redoutable.
Par habitude ou par politesse, elle baissa légèrement la tête vers celui qu’elle considérait comme son supérieur hiérarchiquement parlant. Car si elle avait bien appris quelque chose, c’était le respect. De plus, elle admirait les membres de l’Organisation de la Lune Rouge pour leur puissance et leur intelligence, contrairement aux bourrins qui habitaient au Pays de l’Eau. Les histoires qui circulaient à propos d’eux étaient tout simplement fascinantes. Bien que certains les qualifieraient de monstrueuses et sanguinaires, elle, elle les trouvait très instructives. Ils étaient son modèle. Elle resta ainsi inclinée durant une demi-douzaine de secondes, puis se remit en position droite et regarda le membre de l’Akatsuki avec un sourire plus large que le précédant. Puis, après une petite hésitation, elle posa la question qui la turlupinait depuis le début de leur rencontre.
« Qu’êtes-vous venu faire ici ? Vous n’avez pas l’air d'être du pays… »
Elle décida finalement de ne parler ni de son habillement, ni d’où il provenait. Après-tout, n’était-ce pas là une preuve d’insolence de le questionner à propos d’une telle chose ? S’il était effectivement ce qu’elle pensait, il pouvait tout aussi bien être venu pour mettre fin à ses jours. Et même s’il n’en avait pas reçu l’ordre, il aurait pu le faire par pur et simple plaisir. Bien qu’elle ne se sous-estime pas, elle n’avait nullement envie de tester la puissance des nukenins. Ce n’était pas pour rien qu’ils étaient redoutés dans tous les pays. Etait-ce là un coup du destin qu’elle se retrouva au bon endroit au bon moment ? Dieu merci, elle avait un instinct imbattable. L’homme sur qui elle était tombée ne semblait pas être un grand meurtrier assoiffé de sang. Etait-ce là une chance pour elle de rejoindre l’Organisation ? | |
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